Le Cégep de Matane est fier de voir figurer, parmi les 72 finalistes canadiens de la prestigieuse bourse Loran, le nom d’Anthony Létourneau, étudiant brillant du programme Sciences de la nature, où il complètera ce printemps la fin de son parcours collégial. Le Matanais de 18 ans a retenu l’attention du jury rencontré début janvier dans le cadre de la demi-finale, à laquelle il avait pu participer au côté des 300 autres personnes sélectionnées à l’échelle du Canada, parmi les 6 084 élèves ayant postulé cette année.
Un nombre record de participants
Le Cégep de Matane se réjouit qu’en dépit d’un nombre record de participants à travers le pays, le profil d’Anthony ait suscité l’intérêt des membres du jury de la Fondation Boursiers Loran, qui ont permis au jeune scientifique de faire partie des 72 candidats sélectionnés pour la finale, dont dix élèves de la province, au sein desquels il est le seul représentant des cégeps de l’est du Québec.
Ravie de constater la résilience de tous ces jeunes et leur volonté de prendre leur avenir en main, malgré le contexte de pandémie, la fondation se félicite de remarquer combien l’espoir pouvait prendre le dessus sur l’inquiétude, l’action sur l’apathie. « Au fil des entrevues en ligne, nous avons vu briller l’étincelle du leadership chez les candidats parvenus en demi-finale. Ces élèves ont montré leur volonté de servir leur communauté. Des centaines de bénévoles ont trouvé en ces jeunes les qualités recherchées chez les boursières et boursiers Loran : curiosité intellectuelle, altruisme, intégrité et d’autres solides valeurs intrinsèques », a déclaré la fondation dans son communiqué.
Des sélections pancanadiennes
En février et mars, sur une période de trois semaines, ces 72 finalistes seront de nouveau rencontrés à plusieurs reprises par différents jurys afin de sélectionner la toute nouvelle cohorte des personnes récipiendaires de cette bourse pancanadienne prestigieuse. D’une valeur de 100 000 $, répartie sur quatre ans, la bourse Loran comprend une allocation annuelle de 10 000 $ ainsi que les droits de scolarité de 25 universités partenaires à travers le pays, mais aussi des services de mentorat, le financement de stages estivaux et plusieurs occasions de réseautage particulièrement stimulantes.
« Personnellement, ce que je trouvais intéressant avec cette bourse, c’est la possibilité de se rendre dans une autre province pour la poursuite de mon parcours universitaire, l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes très stimulantes qui partagent des valeurs d’engagement communautaire et de détermination. Je suis déjà très heureux d’avoir pu participer aux rencontres de la demi-finale, qui ont été une expérience extrêmement enrichissante et m’ont permis de discuter avec des gens passionnants. Ce que j’apprécie beaucoup, c’est aussi la valeur d’authenticité qu’ils recherchent parmi les candidats et les projections vers l’avenir qu’ils m’invitent à effectuer, ce qui m’a permis d’apprendre à mieux me connaître moi-même », raconte l’étudiant de Petit-Matane.
À la perspective des entrevues programmées fin février lors de cette étape finale de sélection, le jeune surdoué, scolarisé au Cégep de Matane, ne laisse rien paraître d’une possible fébrilité, affichant plutôt une curiosité débordante et une grande excitation à l’approche de ces ultimes épreuves dont les résultats seront publiés au cours de la session. Sa qualification à la finale lui permet déjà d’être admissible à une bourse de 5 000 $, applicable sur les droits de scolarité de n’importe quelle université publique canadienne.
Un parcours exemplaire
Électrisé avant tout par le domaine des sciences, Anthony Létourneau, que sa passion a poussé à s’impliquer notamment au sein de l’équipe locale Supertronix, récompensée à plusieurs reprises lors de compétitions internationales de robotique, a intégré le Cégep de Matane à la session d’automne 2019, au sein du profil des sciences pures et appliquées du programme préuniversitaire Sciences de la nature. Déjà au secondaire, il avait démontré sa grande polyvalence en jouant les rôles de député et premier ministre ainsi qu’en créant, en 2017, sa propre entreprise d’impression 3D, baptisée « 3D Tony ». À la tête de cette dernière, il avait notamment imprimé près de 1 100 visières de protection au début de la pandémie de COVID-19. Le jeune autoentrepreneur avait alors assemblé, puis bonifié lui-même ses appareils, encouragé par ses parents, qu’il tient à remercier pour leur soutien constant.
Par ailleurs impliqué dans des activités de mentorat auprès des jeunes, l’étudiant, également ambassadeur de son programme au Cégep de Matane, pour partager son expérience et sa passion, attendra les résultats de la bourse avant d’effectuer un choix précis sur la poursuite de son parcours à l’université. Si le jeune homme s’intéresse surtout aux champs d’application possibles de la robotique dans le domaine de l’aérospatiale, son ouverture d’esprit et sa grande curiosité scientifique pourraient l’amener à explorer d’autres secteurs à la fine pointe de la technologie. Cette année, 36 boursiers devraient être subventionnés par la fondation, créée en 1988 pour offrir une aide financière à des étudiants universitaires. Le Cégep de Matane tient à féliciter Anthony pour son assiduité, son excellent dossier scolaire et son implication. L’ensemble de la communauté collégiale le félicite pour sa qualification à la finale et lui souhaite tout le meilleur dans la poursuite de son parcours.